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Forte demande de responsabilisation sociale et écologique des entreprises par leurs salariés

Les salariés prennent le relais des consommateurs dans la pression exercée contre les entreprises réticentes à mener des stratégies vertueuses en matière sociale et environnementale. C'est la conclusion édifiante de la nouvelle étude réalisé par l’IFOP pour Le Cercle de Giverny.



L’enquête a été menée du 21 au 24 Avril 2020 auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française. Parmi eux, 501 salariés ont été interrogés, mettant ainsi en lumière les aspirations de leur partie prenante pour les stratégies de commercialisation et de relance économique des entreprises.


Résultat, entant que consommateurs, les salariés interrogés sont plus fidèles à un produit proposé par une entreprise respectueuse de l’environnement et engagée sur les sujets sociaux que la moyenne des français :


Le sondage explore également les enseignements à tirer de la crise sanitaire. Il ressort ainsi, selon les salariés, que l’urgence principale à considérer concerne les thématiques suivantes :


S’agissant du lien entre la destruction de la biodiversité et l’émergence de la pandémie, les résultats indiquent de nouveau que les salariés considèrent les externalités de nos activités avec plus de gravité :


Le rôle central des enjeux environnementaux dans la crise sanitaire actuelle est donc plus prononcé d'après les salariés que la moyenne des français :

  • Dans ses causes (la destruction de la biodiversité a contribué à l’émergence de la pandémie)

  • Dans ses conséquences (cette crise va entraîner une prise de conscience plus forte sur les enjeux de développement durable)

La légitimité des entreprises comme acteur pouvant se substituer à l’Etat est aussi largement mise en avant par les salariés dans le développement d’une société plus écologiste et équitable :

La partie prenante des salariés émerge donc comme acteur décisif dans la construction d’un nouveau modèle. Les conclusions de cette enquête reflètent la volonté d’implication des salariés dans l‘élaboration et/ou le suivi des politiques RSE des entreprises.


Une nouvelle forme de pression complémentaire à celle des consommateurs et particulièrement pertinente puisque les salariés ont, contrairement aux consommateurs :

  • La connaissance du fonctionnement interne de la société (méthodes de production, de communication, de sourcing…)

  • Des organes de représentation internes (Les CSE, qui disposent de prérogatives de négociation et de consultation avec la Direction, permettant d’établir rapidement et légitimement un dialogue sur ces enjeux) ou externes, au niveau des branches d’activité et au niveau national.


Les instances représentatives du personnel sont de plus en plus sollicitées par les salariés pour porter des revendications et proposer des feuilles de route d’actions auprès de leurs directions en faveur d'un modèle de production responsable, et d'une commercialisation responsable de biens ou services responsables.


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